jeudi 29 décembre 2016

Prothèses auditives : le début de la baisse des prix ?

L'Autorité de la concurrence s'est penchée sur le sujet. Voici trois de ses propositions :
  1. Séparer le prix de l'appareil du prix (environ 500€ par unité) des services associés (environ 1000€ par unité). Ne pas obliger le paiement de la totalité en une seule fois. Pouvoir sélectionner les services voulus.
  2. Augmenter le nombre d'audioprothésistes formés chaque année. Les audioprothésistes sont seuls habilités à vendre des prothèses auditives et augmenter leur nombre permettrait aux chaînes d'optiques de se développer sur ce segment et d'accroître la concurrence.
  3. Augmenter le montant pris en charge par la sécurité sociale pour une prothèse (fixé à 120€ depuis 1986, à comparer aux 800€ chez nos voisins européens). 

Plus de détails dans l'article de Catherine Ducruet des Echos

2 décrets qui facilitent l'obtention de lunettes à sa vue

Adapter ses lunettes à sa vue est devenu plus facile depuis cet automne grâce à 2 décrets :
  1. Allongement de la durée de validité des ordonnances des ophtalmologistes, possibilité pour les opticiens-lunetiers d'adapter la prescription lors d'un renouvellement, délivrance de lunettes en cas d'urgence sans prescription médicale (Décret du 12 octobre 2016) 
  2.  Elargissement des compétences des orthoptistes dans le cadre de protocoles organisationnels avec des opthalmologistes (Décret du 5 décembre)
Ces nouvelles dispositions sont positives, elles vont simplifier la vie des nombreux porteurs de lunettes et de lentilles et leur éviter l'attente, parfois très longue, d'un rendez-vous chez l'ophtalmo.

Cependant, le passage aux contrats responsables devait permettre des économies significatives, notamment avec la réduction de la fréquence des équipements optiques pris en charge et ce serait dommage que ces nouvelles facilités soient détournées au profit d'équipements superflus.

jeudi 22 décembre 2016

Cheque-vacance : sympa en apparence, mais gestion lourde et coûteuse


Présentation du chèque vacances sur le site de Bercy.

A remarquer : l'Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) est le seul organisme habilité à émettre ces titres. Ses frais de gestion pour un simple service de paiement laissent rêveur quand on les compare à ceux appliqués sur les produits financiers tels que l'épargne salariale :

Frais de gestion pour un employeur TPE  :
  • 1 % du montant des chèques
  • + 75 € de frais fixes
  • + 15 € de frais d'envoi, obligatoirement par Chronopost.

Frais de gestion pour les organismes qui acceptent un paiement en chèque-vacances
  •  1% du montant des chèques remis [soit 2 % au total avec les frais pris aux TPE!!]

Le pompon est l'opération terriblement lourdingue que peut représenter la conversion de ces chèques en argent pour l'organisme qui les reçoit :

Chaque chèque doit être découpé en deux selon un pointillé en angle très difficile à respecter sans déchirer le chèque. L'organisme envoie le chèque à l'ANCV en recommandé et doit conserver ces talons anguleux pour appuyer une éventuelle contestation (pas rare, car les chèques se perdent). 

L'ANCV propose aux organismes une machine à découper les chèques, dont le prix est tellement élevé qu'il est inaccessible à la plupart des organismes.


 Je viens de découvrir les dessous des chèques vacances dans mon club de sport, notre trésorier cherchait désespérément des petites mains pour découper les 1200 chèques engrangés.

Avis aux énergies pour dématérialisation les chèques-vacances d'une part et pour introduire une dose de concurrence.

Le Compte Personnel d'Activité peut accueillir les fiches de paie

Depuis le 1er janvier 2017, l'employeur peut unilatéralement décider de remettre les bulletins de paye de façon dématérialisée, un salarié pouvant cependant s'y opposer pour lui-même (article L.3243-2 du code du travail).

L'employeur doit garantir au salarié la disponibilité de son bulletin de paye dématérialisé, soit pendant 50 ans, soit jusqu’à l'âge de 75 ans.

L'employeur peut afficher le bulletin de paie dématérialisé sur le " compte personnel d'activité " (CPA) en ligne de ses salariés, ce CPA étant sécurisé. Attention, le CPA n'est pas un lieu de stockage du bulletin de paie, mais un simple outil d'affichage. (nuance mystérieuse !)

A fin avril 2018, où en est-on ?

Manuèle

mardi 20 décembre 2016

Cotisations Sécurité sociale Vieillesse : hausse au 1/1/2017

Les cotisations vieillesse déplafonnées pour les salariés du régime général de la Sécurité sociale augmentent à effet du 1er janvier 2017, comme prévu :

  • 1,90 % pour la part patronale (contre 1,85 % antérieurement)
  • 0,40 % pour la part salariale (contre 0,35 % antérieurement).
Ce mouvement renforce mécaniquement légèrement l'attrait des dispositifs exonérés de charges sociales. 


Les taux de la cotisation vieillesse plafonnée sont inchangés à 8,55 % patronal et 6,90 % salarial.


mardi 13 décembre 2016

Plafond 2017 de la Sécurité sociale : quasi 40k€

Pour 2017 :
  • PASS : 39 228 € (+1.6% / 2016), utile en épargne salariale, actionnariat salarié et retraite d'entreprise
  • PMSS : 3269€, chiffre clé en prévoyance santé, utiliser souvent pour définir les cotisations et parfois pour définir les prestations




jeudi 1 décembre 2016

Droit à la déconnexion & QVT

A compter du 1er janvier 2017, la négociation annuelle sur la Qualité de la Vie au Travail devra porter notamment sur :
"les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l'entreprise de dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques, en vue d'assurer le respect des temps de repos et de congé, ainsi que de la vie personnelle et familiale."
C'est un des apports de la loi Travail de 2016. Il s'agit d'une simple injonction, non assortie de sanctions en cas d'absence de négociation. Les entreprises pourront élaborer une charte et prévoir des actions de formation à l'usage raisonnable des outils numériques.