lundi 9 septembre 2013

Financement participatif : l'avis de Philippe Gaborieau

Philippe Gaborieau dresse un panorama de du financement participatif dans l'AGEFI.

Crowfunding : un placement de folie !

Une actualité tombe à point nommé pour justifier de réglementer l'activité de crowdfunding : l'AMF annonce qu'une société de droit britannique propose à des investisseurs de placer des capitaux à des taux d'intérêt anormalement élevés (8 % par MOIS) et de reprêter ces fonds à des start-up high tech, tout ça, au mépris de la règlementation française (comprenons du Conseil en Investissement Financier). De quoi faire peur à la communauté financière juste au moment de lancer une consultation sur le sujet. Le monde est bien fait, tout de même. agefi du 9 septembre 2013.

samedi 7 septembre 2013

Two monkeys were paid inequally ....

"Two Monkeys were paid inequally : see what happens next" video
De là recommander un bon intéressement collectif à la performance, il n'y a qu'un pas...vers Karente.

Financement participatif, nouveau métier à réglementer ?

Financement participatif = Crowdfunding = un moyen de financer sa PME en rencontrant les investisseurs sur Internet.
Cette semaine, dans les train de mesures visant à amorcer le "choc de simplification" souhaité par le président Hollande, le gouvernement a annoncé le lancement imminent d'une consultation publique sur le cadre règlementaire à définir pour le financement participatif. A priori, il est question de créer un nouveau statut de Conseil en financement participatif (CFP), inspiré du statut de Conseil en investissement financier(CIF), qui serait mis sous le contrôle de l'Autorité des Marchés Financiers, dans le but légitime de protéger les investisseurs. Rappelons que si ce mode de financement est déjà bien développé aux USA, il est encore confidentiel en France (on parle de projets financés pour un montant total de 10 Millions d'euros). Voir cette actualité rapportée par cbanque , lemonde, et l'agefi

Mon avis : à l'heure de la recherche de simplification du monde des affaires, c'est une très mauvaise idée de créer un nouveau statut. C'est même un comble qu'un texte visant à simplifier la vie des TPE et PME porte une telle idée. Partons du principe aisé à démonter que le CFP n'est qu'une facette du métier de CIF, visant des investisseurs plus modestes (en montant placé) et utilisant Internet pour rapprocher l'offre et la demande. Il suffirait d'aménager le statut de CIF pour qu'il englobe les spécificités  du CFP. Rappelons que l'exercice du métier de CIF implique de supporter des contraintes nombreuses et coûteuses : obligation de formation professionnelle, de souscrire une assurance Responsabilité civile professionnelle, de respecter une déontologie métier, d'adhérer à une association professionnelle, d'adhérer à un registre professionnel (ORIAS). Pitié : pas de nouveau statut ! Pensons Simplicité pour gagner en efficacité et permettre le financement de l'économie aussi par ce nouveau canal.